Ce projet d’adduction d’eau est mené en partenariat avec l’association locale Avolar. Il a pour but de donner l’accès durable à l’eau potable à 5.000 personnes dans le secteur de Boko au Bas Congo mais aussi de sensibiliser la population à l’hygiène hydrique et de former un comité de gestion de l’eau incluant la maintenance technique des installations.
Une approche en phases a été adoptée afin de faciliter son financement et sa mise en place, tout en adaptant sa réalisation aux conditions météorologiques locales. Dès le départ, Avolar prendra la responsabilité de sa mise en œuvre et de l’opération du réseau afin de favoriser sa pérennité.
Le projet commencera avec le forage d’un puits d’environ 35 m de profondeur avec des techniques manuelles facilement appropriables par notre partenaire qui pourra ainsi les valoriser dans sa région. Dans un premier temps, une pompe solaire fournira de l’eau aux utilisateurs à proximité du puits tandis que plus tard elle servira à remplir une citerne ou l’eau sera stockée et traitée. À fur et à mesure des financements obtenus, le réseau sera élargi et les avantages deviendront plus notables.
Dans une deuxième phase, une branche avec environ 1150 m de conduites enterrées, une citerne et un surpresseur solaire seront mis en œuvre pour alimenter deux bornes fontaines (9 robinets), l’école et le centre de santé, tous dans l’agglomération. Les travaux seront réalisés majoritairement par la population après un cycle de formation en hygiène et sécurité du travail.
La troisième phase du projet, envisageable pour 2018, introduit une deuxième branche de 970 m et un deuxième surpresseur solaire. Deux nouvelles bornes fontaines seront construites. Toute la population locale aura ainsi accès à l’eau potable à moins de 300 m de sa résidence. Les systèmes de stockage et pompage ont été conçus pour pallier à diverses défaillances du réseau et travaux d’entretien.
Si nécessaire, l’eau sera traitée, en phase 1 directement dans les bidons individuels et ensuite dans la citerne, grâce à la technologie WATA. Il s’agit d’une production simple et économique de chlorite de sodium qui sera réalisée par le personnel du comité de gestion du service d’eau. Celui-ci sera aussi chargé de l’opération et de la maintenance du réseau en plus de la gestion financière.
Nous aimerions réaliser les phases 1 et 2 en juillet-août 2017 mais les financements actuels ne sont pas prometteurs. Qui peut les accroître ?