Toutes les bonnes choses ont une fin, et si le départ signifie certes la fin de quelque chose, d’autres portes s’ouvrent vers de nouveaux horizons. En effet, cette newsletter est pour moi l’occasion de vous annoncer mon départ prochain vers d’autres aventures professionnelles et de faire le point sur mon parcours chez ISF.
C’est donc fin 2013 que je rejoignais l’aventure ISF. Je recherchais alors un moyen de donner du sens à mon diplôme et c’est sous la tutelle de Myriam que j’ai commencé à travailler sur le projet benchmarking destiné à valoriser les sacs plastiques au Burkina Faso.
Une année plus tard, j’ai eu la chance qu’on me propose de partir à Madagascar pour travailler sur le projet de gestion des déchets de la ville de Fianarantsoa. Je n’ai pas longtemps hésité. Et trois semaines plus tard, je me retrouvais dans l’avion à destination d’Antananarivo, capitale d’un pays dont je ne connaissais pas grand-chose. J’appréhendais alors la suite, ne sachant pas comment j’allais réagir dans ce nouvel environnement et ne sachant pas non plus ce qui m’attendait. En somme, ce fut comme un grand plongeon.
Les premiers jours furent délicats, entre le changement de température (c’était la saison des pluies et il faisait très douf, comme on dit par chez nous), le dépaysement, la prise de fonction, les nombreuses réunions à Fianar’ et à la capitale,… Il m’a fallu prendre en marche un train déjà bien lancé. Cependant, je trouvai rapidement mes marques, et j’ai pu compter sur une équipe locale volontaire et un siège soutenant. Cette expérience fut inoubliable, aussi bien du point de vue professionnel que culturel et surtout humain.
A mon retour en Belgique, un autre rôle me fut proposé, que j’acceptai avec plaisir. Ce poste de coordinateur me permit de clôturer le travail entrepris à Madagascar et de garder contact avec la ville qui fut la mienne pendant un an, tout en me permettant de prendre connaissance de l’ensemble des actions menées par ISF. En effet, en plus des différents projets de développement menés grâce à l’implication des bénévoles et des partenaires locaux, ISF m’a apporté de nouvelles connaissances en éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS) à travers ses activités en Belgique. Selon moi, ce volet important répond à des questionnements que se posent les ingénieur-e-s d’aujourd’hui et de demain.
J’ai par ailleurs eu l’occasion de rencontrer les personnes gravitant autour d’ISF et qui en font ce qu’elle est aujourd’hui en décidant de donner de leur temps et de leur personne. La variété des profils et des personnalités sont, pour moi, un vivier riche et indispensable pour faire avancer l’ONG dans ce monde en pleine mutation.
Il est temps à présent de clôturer cette page commune et je profite encore de cet article pour remercier ISF dans son ensemble pour l’expérience et les aventures qu’elle m’a permis de vivre.
Ainsi, je souhaite d’abord remercier le CA pour la confiance qu’il m’a accordée et plus particulièrement Paul, Claude, Pol, Pierre et Daniel pour l’aide et le soutien de tous les jours sur le projet de Fianar.